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La culpabilité parentale des dirigeants

  • Photo du rédacteur: Emilie MARTINS FILIPE
    Emilie MARTINS FILIPE
  • 18 juil.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 juil.

" Tu n’as pas besoin de plus de temps, tu as besoin de clarté sur ce qui compte."

Pourquoi les dirigeants, entrepreneurs et indépendants-parents culpabilisent-ils ?

Parce que tu fais un choix qui te coûte.

Tu as choisi de construire.

Une entreprise, un cabinet, une activité.

Un “bébé” qui prend du temps, de l’énergie, de l’attention.

Ce choix, bien que profondément aligné avec tes valeurs de liberté, d’impact et de vision, a un prix : le temps passé loin de tes enfants.


Or, tu les aimes profondément et tu sais que ce temps-là ne se rattrape pas.

Ce décalage entre l’amour que tu portes à tes enfants, et la disponibilité réelle que tu peux leur offrir, crée une tension interne.

Cette tension se transforme souvent… en culpabilité parce que tu es seul à arbitrer.


Quand on est dirigeant ou indépendant, il n’y a personne au-dessus pour dire “stop”.

Pas de RH, pas de supérieur hiérarchique pour rappeler les limites.

Tout repose sur tes épaules, et tu finis par tout porter:

  • La réussite de ton activité

  • Le bien-être de tes collaborateurs ou de tes clients

  • Et… la parentalité, avec tout ce qu’elle suppose d’émotion, de présence, d’éducation


" C’est beaucoup pour un seul Homme."

Et tu le sais.

Mais comme tu ne veux pas lâcher ce que tu as construit, tu tentes de tout tenir.

Mais quand l’un des deux pans vacille — souvent la sphère familiale, la culpabilité s’installe.


Parce que tu entends partout qu’il faut "être là".

Le discours ambiant te pousse dans une double injonction :

  • “Sois un parent présent, attentif, bienveillant”

  • “Sois un dirigeant investi, performant, passionné”


Alors comment concilier les deux, quand les journées ne font que 24 heures ?


Même si tu sais que tu ne peux pas tout faire, même si tu es lucide, tu intériorises l’idée que tu devrais faire mieux, ou plus... mais comme tu ne le peux pas, la culpabilité s’infiltre.

Elle s'infiltre parce que tu es conscient du modèle que tu incarnes.

Tu sais que tu montres un exemple à tes enfants : ta relation au travail, à la réussite, au stress, à la fatigue, au lien familial, et parfois, tu n'es pas fier de ce que tes enfants perçoivent de toi :

  • Un parent absent ou stressé

  • Un parent fatigué ou impatient

  • Un parent toujours “sur le fil”


Et même si tu donnes tout ce que tu peux, tu doutes :

“Est-ce que je suis en train de rater l’essentiel ?”

Ce doute nourrit un sentiment de ne pas faire “assez bien”.

C’est là que la culpabilité devient structurelle.




Le temps, cet ennemi imaginaire

Chez beaucoup de dirigeants que j’accompagne, la plainte est récurrente :

“J’aimerais passer plus de temps avec mes enfants, mais je n’ai pas ce temps.”

Et c’est vrai. Ton agenda déborde. Tu enchaînes les réunions, les décisions, les urgences, les responsabilités. Et une fois rentré, il ne reste souvent que des miettes d’attention.


Mais voici la vérité:

Ce n’est pas une question de temps. C’est une question de clarté.


Ce que tu crois manquer… ce n’est pas ce que tes enfants réclament.

La tentation, c’est de tout mesurer en quantité :

  • Combien d’heures à la maison ?

  • Combien de repas pris ensemble ?

  • Combien de fois ai-je lu une histoire cette semaine ?


Mais ton enfant ne coche pas de cases. Il ne comptabilise pas les minutes.

Il capte autre chose :

Est-ce que je sens que tu es là, vraiment là, quand tu es avec moi ?

Est-ce que je peux te parler sans qu’on me coupe ?

Est-ce que j’ai une place dans ton monde, même quand tu es débordé ?


Ce qu’il attend, ce n’est pas un parent parfait ou disponible 24h/24.

C’est un parent aligné, présent, clair dans ses priorités et capable de créer du lien même en peu de temps.


Le vrai travail : arbitrer sans culpabilité

Ce que je t’aide à faire ici, c’est revenir au centre.

Pas culpabiliser de ne pas tout faire, mais identifier ce qui compte vraiment pour toi, là, maintenant.

Parce qu’un dirigeant n’a pas besoin qu’on lui explique comment “gérer son temps”.

Il sait le faire.

Il a besoin d’un espace pour décider consciemment :

Qu’est-ce que je protège, même dans la tempête ?

Quels liens sont non négociables pour moi ?

Et qu’est-ce que je peux lâcher sans trahir qui je suis ?


Et surtout, je t’aide à créer un lien fort avec ton enfant, même si ton quotidien est intense, car la qualité du lien ne dépend pas du temps disponible, mais de la présence intérieure.


Ce qu’on travaille concrètement dans ce pilier

  • Clarifier ce qui compte vraiment dans ta vie de parent-dirigeant

  • Redéfinir ta présence en famille, même si tu es peu là physiquement

  • Identifier et ritualiser les temps forts du lien

  • Apprendre à dire non sans culpabiliser (aux autres comme à toi-même)

  • Instaurer une logique de qualité plutôt que de quantité, sans te justifier


Ce que je te propose

  • Pas de jugement: je sais à quel point tu tiens tout à bout de bras

  • Je te propose une autre manière de vivre la parentalité : qualité du lien, clarté, légèreté, alignement


Parce que le problème n’est pas d’aimer trop ton job.

Le problème, c’est de croire que ça t'empêche d’être un bon parent.


Alors NON, tu ne pourras pas étirer tes journées.

ATTENTION SPOILER: elles ne feront toujours que 24h après le programme!

Mais tu peux faire des choix puissants, alignés, assumés.

Et ça change tout : ton équilibre, ton énergie, ta relation à tes enfants.


La question n'est pas comment avoir plus de temps.

La question est comment te reconnecter à ce qui compte vraiment et optimiser le temps disponible pour un lien de qualité?


"Parent & Dirigeant®" le seul programme Premium qui aborde le rapport au temps et la qualité du lien, en partant de la réalité des dirigeants.

Ton temps est compté mais tu veux rester un parent présent et inspirant?

Une approche sans culpabilité ni recette miracle — ici on travaille sur ce qui est, pas sur ce qui devrait être.


 
 
 

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